Tremblement de terre en Afghanistan

Un sillage de dévastation et de destruction

Le tremblement de terre a eu lieu à 23 h 47, heure locale (31).^saint August) à une faible profondeur d'environ 8 à 10 km, amplifiant ainsi sa force destructrice. À Kunar, trois villages ont été réduits en ruines ; à Nangarhar, d'innombrables maisons se sont effondrées.

Les autorités préviennent que le nombre de morts devrait augmenter à mesure que l'on atteindra les survivants des campements isolés coupés par des glissements de terrain et des répliques sismiques. Ce tremblement de terre est le plus meurtrier en Afghanistan depuis octobre 2023, lorsqu'un tremblement de terre de magnitude 6,3 a frappé la province d'Herat. Ce n'est malheureusement pas la première fois que Kunar est touchée par l'impact meurtrier d'un tremblement de terre ; en juin 2022, un tremblement de terre de magnitude 6,1 a fait plus de 1 000 morts. De nombreuses maisons de la région, construites selon des méthodes de construction traditionnelles ou informelles, souvent avec des matériaux tels que de la boue, du bois ou d'autres ressources locales non conçues pour résister aux tremblements de terre, étaient particulièrement vulnérables aux secousses, ce qui a accru les risques et les difficultés auxquels sont confrontées les communautés touchées.

Une situation d'urgence humanitaire qui s'aggrave rapidement

Outre la destruction généralisée de maisons, les infrastructures essentielles, notamment les routes, les établissements de santé et les réseaux d'approvisionnement en eau, ont été gravement touchées. Le tremblement de terre vient s'ajouter aux défis existants, notamment l'accès limité à l'aide humanitaire et les difficultés socio-économiques de longue date.

Alors que le nombre de morts ne cesse d'augmenter, les équipes de secours travaillent sans relâche pour atteindre les survivants. Medair est active en Afghanistan depuis plus de 25 ans. Nos collègues sur le terrain évaluent activement les besoins des communautés les plus vulnérables.

« Après un tremblement de terre, les gens ont peur de pénétrer dans les bâtiments. Ils voudront rester près de chez eux pour protéger leurs terres et leurs biens. Ils créeront donc probablement un abri à l'extérieur. Ils ont besoin de matériaux d'abri (bois, bâches, nattes) pour les protéger du froid et de la pluie. »

Patricia Gomez, conseillère de Medair en matière d'abris et d'établissements

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