5 min de lecture

Les habitants de Bevaro 2 retrouvent espoir

22/10/2024
par Medair
Madagascar
Ravosoa parle de son expérience à Bevaro 2, où les formations sur les pratiques EAH ont transformé la santé et l’hygiène des villageois et ont resserré les liens d’une communauté qui n’a plus peur de l’avenir.

Je m’appelle Ravosoa, j’ai 35 ans, je suis mariée et j’ai 5 enfants. Je vis à Bevaro 2, un petit village qui, comme beaucoup d’autres, est confronté à de nombreux problèmes d’hygiène et de santé. Il y a deux mois de ça, j’ai eu l’occasion de participer à une formation offerte par Medair, sur l’approche WSP (plans de gestion de la sécurité sanitaire de l’eau). Laissez-moi vous raconter comment ma communauté tout entière a été transformée, simplement en appliquant de nouvelles pratiques en ce qui concerne l’eau, l’assainissement et l’hygiène (EAH) et en encourageant nos voisins à faire de même.

Une formation transformatrice

Avant la formation, nous avions très peu de connaissances sur les bonnes pratiques d’EAH. Nous savions que les choses devaient changer pour vivre dans de meilleures conditions, mais nous ne savions pas du tout par où commencer. Grâce à Medair, nous avons appris l’essentiel, comme le lavage des mains avec du savon, l’utilisation de stations de lavage des mains, la gestion et le stockage sûrs de l’eau, l’ébullition de l’eau avant de la consommer, l’utilisation de latrines propres et l’importance de l’hygiène personnelle. Je fais partie du comité WSP, et nous avons pour responsabilité de transmetttre toutes ces nouvelles connaisances à nos voisins et les aider à les mettre en place dans leur quotidien.  

© Medair/Laricha RAJAONIRINA

Des changements visibles

Les résultats sont remarquables. Les familes mettent en pratique ce qu’elles ont appris. Elles réhabilitent les latrines et les douches, elles protègent l’eau et la traitent. Elles sont les premières à dire que les cas de diarhée ont fortement diminué et que les enfants sont visiblement en meilleure santé. La population n’a désormais plus peur de tomber malade à cause de l’eau insalubre ou de pratiques d’hygiène nocives.

Par le passé, les gens se soulageaient dans la nature, laissant des traces sales et polluantes. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Les environs ont été nettoyés et chaque famille utilise sa propre latrine. Elles sont si bien entretenues qu’on dirait qu’elles sont toutes neuves !  

© Medair/Laricha RAJAONIRINA

Un village uni par sa volonté

Je suis très fière des progrès que nous avons effectué ensemble. Nous n’avons pa seulement amélioré nos conditions de vie, mais nous avons aussi renforcé notre unité autour de cet objectif commun. Tous les efforts que nous avons fournis ensemble montre que les initiatives de Medair peuvent réellement changer des vies.  

Reconnaissance et espoir

J’aimerais vous dire combien je suis reconnaissance pour tout ce que vous avez fait. Grâce à vous, notre communauté a fait un grand pas en avant. J’espère que vous resterez parmi nous pour que d’autres villages bénéficient de votre soutien inestimable. De tout coeur, merci !

© Medair/Laricha RAJAONIRINA

Les activités de Medair dans le sud de Madagascar sont financées par UNICEF et de généreux individus.  
Ce contenu a été élaboré à partir de ressources recueillies par le personnel de Medair sur le terrain et au siège. Les points de vue qui y sont exprimés n’engagent que Medair et ne reflètent en aucun cas l’opinion officielle d’autres organisations.
22/10/2024
Ce type de témoignages vous plait ?

Inscrivez-vous et recevez nos dernières publications par e-mail.

En cliquant sur Je m’inscris, je confirme être en accord avec la politique de confidentialité.

Faites partie de leur histoire

Peu importe la forme de votre engagement auprès des victimes de crises et de catastrophes, il leur apportera de l’espoir et les aidera à se relever.

D’autres témoignages positifs à découvrir

Consultez nos publications, rapports, mises à jour et articles.

Retrouver la paix au cœur de la tourmente dans l’est de l’Ukraine.

Medair fournit un soutien psychologique à la population affectée par le conflit dans l’est de l’Ukraine.

Le Liban en état d’urgence

« Les frappes aériennes sont venues jusque chez nous dans le sud. Je ne pouvais pas prendre le risque de rester et mettre ma famille en péril. Il fallait à tout prix les protéger », explique Hassan.

Un village assaini : l’histoire de Méline

Méline, qui habite le village de Behazomanga, nous raconte comment la formation de Medair sur la gestion sûre de l’eau (WSP) a amélioré les pratiques d’hygiène et la santé de la communauté et a transformé son quotidien.